Ouverture de la Ligne : 1912
Le patrimoine ferroviaire Charentais au temps de la Carte Postale (site en cours d'amélioration)
Longueur du tracé: 44 Km
Ouverture de la Ligne: 1910
Villes traversées: Barbezieux - Barret - Archiac - St Fort/Né - Juillac le Coq - Segonzac - Genté - Cognac
Inventaire du patrimoine:
Barbezieux: Gare reconvertie
Comment s'est développé le réseau ferré en France
?
En 1878, Charles Freycinet, ministre des Travaux Publics, a
proposé un projet de loi pour développer un réseau ferré national afin de
faciliter les déplacements en train pour les Français. Freycinet a suggéré que
toutes les sous-préfectures et les chefs-lieux de cantons soient connectés,
avec un total de 16 000 km de voies ferrées prévues. Certaines lignes seraient
gérées par des compagnies privées, comme les Chemins de Fer d'intérêt local, ou
par la compagnie nationale. Le plan Freycinet envisageait aussi le
développement de canaux et de ports.
Le projet s'est poursuivi jusqu'en 1914. Malgré sa
conclusion, c'est grâce à la création de compagnies à voie métrique que les
chefs-lieux de canton ont été interconnectés. Ces lignes à voie métrique
étaient surnommées "Les Tortillards" ou "Tramway des
campagnes". En Charente, deux compagnies à voie métrique ont été créées
suite au plan Freycinet : la C.F.D (Chemins de Fer Départementaux) le Petit
Rouillac et Les Économiques le Petit Mairat.
Comment s'est développée Angoulême ?
Angoulême a pleinement bénéficié du plan Freycinet pour son développement. Le quartier des gares s'est établi au pied de la ville. La première gare d'Angoulême, nommée la Gare d'Orléans, a été construite
La ligne ferroviaire de Parcoul à Ribérac, exploitée par la compagnie "Paris-Orléans", ne s'étend que sur 4 petits kilomètres à travers le département, mais elle n'en est pas moins charmante. En effet, elle offre de très belles découvertes tout au long de ce court trajet !
Ouverte en juillet 1906 et inaugurée le mois suivant, cette ligne à voie unique et non électrifiée reliait Parcoul-Médillac à Ribérac, où elle rejoignait une autre ligne de la compagnie "P-O", celle de Magnac à Marmande, également à voie unique. Elle a été déclassée en 1954.
Son numéro dans le réseau national est le 619 000.
Lorsque nous mentionnons "4 km" dans le département, nous faisons référence à la longueur réelle de la voie construite sur le territoire de la Charente. Le tracé complet, de Parcoul à Aubeterre, mesure en réalité 17
Compagnie des P-O, la ligne de Roumazières à Lessac est plus connue sous le nom du tracé de Roumazières au Vigeant.
La gare de Roumazières, que l'on a déjà vue par des exposés plus ou moins récents sur le blog, est pour rappel le point de jonction de 3 lignes: Angoulême - Limoges qui était la compagnie de l'État, puis Ruffec - Roumazières de la compagnie de la P-O (Paris - Orléans), et la troisième: Roumazières - Le Vigeant, ligne exposée aujourd'hui, elle aussi de la compagnie de la P-O.
A Roumazères nous avions donc vers 1920, 3 compagnies de voies ferrées: L'État de Limoges, la P-O de Ruffec, et le Mairat des Économiques (voies à écartement métrique).
La ligne ferroviaire de Ruffec à Niort, exploitée par la compagnie de l'État, a été en service pendant 69 ans. Inaugurée en 1885, elle a été fermée en 1954. La date exacte du retrait des rails de cette voie unique n'est pas connue, mais pourrait être découverte un jour. Son numéro de ligne est le 578 000, une ligne à voie unique non électrifiée. La longueur totale du tracé est de 76 km, dont seulement 16 km traversent la Charente, notre zone d'étude.
En 2020, tous les bâtiments le long de ce parcours dans la Charente, y compris les gares et les maisons de garde-barrières, ont été préservés. Je n'ai pas exploré au-delà de la Charente, dont la limite est Paizay-Naudouin. L'étude de ce parcours a été relativement rapide car il s'agit du deuxième plus court trajet des lignes à écartement standard, le plus court étant Parcoul - Aubeterre avec seulement 4 km en Charente.
Concernant les chiffres, le tracé dans la Charente compte quatre belles gares. Il y a la petite gare de Raix, suivie de Villefagnan, qui a été remarquablement préservée (comme le montre la photo d'illustration), et enfin Paizay-Naudouin, située près des Deux-Sèvres. La Faye, qui était
La ligne ferroviaire d'Angoulême à Limoges Bénédictins est l'une des dernières de la Charente. Du moins, elle l'était jusqu'en mars 2018, lorsque le service des trains a été suspendu sur cette voie de 117 km. La vétusté des infrastructures, datant de 1874, a contraint la SNCF à interrompre le trafic pour des raisons de sécurité. La ligne ne répondant plus aux normes, elle a été fermée indéfiniment, en attente d'une évaluation des coûts de rénovation et du début des travaux. Trois ans se sont écoulés, et le projet n'a pas avancé, rien n'a changé. Ce reportage montre que l'absence de trains et le manque d'entretien des voies ont favorisé l'envahissement par la végétation. Tout est délaissé, à l'exception des gares où du personnel continue d'accueillir le public.
Le numéro d'identification national de cette ligne est 610 000. Jamais électrifiée, cette voie unique est désormais envahie par la nature. En août 2022, j'ai parcouru l'intégralité du tracé pour observer l'état des voies, la végétation ayant commencé à recouvrir les rails. Par endroits, les rails
La ligne d'État d'Angoulême à Saintes, mieux connue sous le nom "d'Angoulême - Beillant", est la deuxième ligne construite dans le département de la Charente. Elle est identifiée par le numéro 579 000 du réseau ferroviaire national. Avec un écartement standard des voies de 1,44 mètre, elle parcourait le département d'est en ouest. La compagnie de l'État possédait trois lignes dans le département : la première allant de Châteauneuf-sur-Charente à Saint-Mariens (désormais réformée), passant par Barbezieux, après rachat à la compagnie d'Intérêt Local ; la seconde, présentée ici, Angoulême - Beillant ; et la troisième: Angoulême-Limoges, détaillée plus loin dans le blog. Cette section de 68 km, mise en service en 1867, est toujours opérationnelle, avec une particularité notable au début de son trajet à Angoulême, notamment le tunnel de la Gâtine, son ancien tracé modifié depuis. Sur les 68 km de longueur jusqu'à Beillant qui sont encore en service, il y a eu quelques changements depuis son itinéraire initial. Ces modifications concernent les 4 premiers kilomètres du trajet, de l'ancienne gare au Vélodrome, incluant le tunnel de la Gâtine, la voie de l'Europe, le boulevard Jean Monnet et le secteur du vélodrome. Ces transformations sont décrites en détail au début de l'étude. La ligne n'a jamais été électrifiée, bien qu'il y ait eu des rumeurs sur le sujet. Il se peut que le projet se réalise dans les années à venir. Une autre modification importante a été la suppression de la seconde voie de circulation. À l'origine, la ligne comportait deux voies sur toute sa longueur, mais la seconde voie a probablement été retirée dans les années 70 ou 80, raisons pour lesquelles nous ignorons toujours.
Balade en campagne Charentaise
Il y a des parcours de lignes ferroviaires que l'on trouve plus sympas, plus agréables que d'autres. La ligne d'Angoulême à Saintes en fait partie. Pourquoi ? la réponse est très simple: D'abord parce qu'elle passe à travers la campagne charentaise et aussi à travers les vignobles (aux environs de Jarnac et de Cognac) ensuite parce qu'elle suit longuement