La CPA a été publiée précédemment sur le blog pour marquer les expositions des lignes de Ruffec et Confolens. Cependant, en raison de la splendeur du site, je la reposte ! Elle montre divers quais, des abris et une passerelle. D'après les photos aériennes de l'IGN, la passerelle semble avoir été démontée entre 1970 et 1975.
Une magnifique MGB se trouve juste à la sortie de la gare, au PN N°55. C'est la dernière MGB du trajet à figurer sur le blog pour éviter un excès de photos. À cette jonction, se trouvait aussi la bifurcation de la ligne. Dès lors, je me suis concentré uniquement sur les gares et les structures d'art afin de réduire le nombre de pages pour les 73 km de ce parcours exceptionnel sur le sol Charentais. Il faut aller à l'essentiel.
Le magnifique viaduc de la Jurissie qui enjambant la Charente, situé à environ deux kilomètres de Roumazières. L'accès en bas du pont n'est pas évident, mais pour les passionnés, ça vaut le coup de faire l'effort de mettre les bottes et une tenue adéquate.
La gare suivante est Exideuil, gare qui est malheureusement à l'abandon et qui se dégrade très vite. Fort à penser qu'elle risque d'être détruite si rien n'est fait rapidement. (photo été 2021)
La gare vue des quais. Le panneau indicateur de la ville d'arrêt au centre de la bâtisse a été volé.
Cette image n'a pas besoin de commentaire ; chacun peut porter son propre jugement sur le destin malheureux de la gare d'Exideuil.
En comparaison avec la photo précédente, la différence entre ces deux images prises dans un intervalle de temps relativement court est frappante.
La gare suivante est Chabanais. très belle bâtisse (toujours gare !) Toujours dans le style des autres gares du parcours.
La gare de Chabanais à l'été 2021. Même constat sur son état que les autres gares de cette même ligne.
Première CPA de la gare de Chabanais. Dans ma collection de gares de Charente, j'en compte 11 différentes.
La carte postale ancienne mentionne la ligne de la P-O. Lors de l'étude de cette ligne, elle appartenait initialement à la Compagnie des Charentes de 1868 à 1878. Avant sa création, elle fut acquise par la Compagnie de l'État, qui la posséda de 1868 à 1883. Par la suite, elle fut rachetée par la Compagnie de la P-O de 1883 à 1937, avant de passer sous le contrôle de la SNCF de 1938 à 1997, puis de RFF de 1997 à 2014, et enfin retourner à la SNCF.
Après la gare de Chabanais, vient l'arrivée à la gare de Saillat - Chassenon. Même si cette gare se trouve physiquement en Haute-Vienne, elle est mentionnée ici car elle partage également le nom d'un village charentais : Chassenon. Elle présente le même style architectural que les autres gares de la ligne.
Il est relativement aisé de trouver des cartes postales anciennes (CPA) offrant une vue aérienne oblique du quartier de la gare. C'est également à cet endroit que se situe la bifurcation avec la ligne de Bussière-Galant, numérotée 615 000. Cette bifurcation est localisée juste avant l'entrée en gare de Chassenon lorsqu'on arrive d'Angoulême. Sur le département de la Charente, la ligne de Bussière-Galant s'étend sur seulement quatre petits kilomètres et ne comporte aucun arrêt. Rochechouart est la première ville desservie par cette ligne, dont le tracé peut être aisément repéré sur Google Maps en utilisant la vue aérienne.
été 2021, les trains circulent encore sur la section Saillat - Limoges. En espérant bientôt le retour des trains sur la continuité Saillat - Angoulême !